AI & Society #13 Mars 2019

Vous souhaitez revivre la 13ème édition d’AI & Society de Mars 2019 ? Découvrez les récapitulatifs des 3 conférences de Waren Long, Philippe Kerignard et de Kenza Ibnattya.

Talk technologique – Comment l’IA peut-elle aider les développeurs à mieux coder ?

Avec Waren Long, Machine Learning Engineer chez Source{d}.

Waren Long nous parle d’intelligence artificielle appliquée au code informatique, il nous expose ce qu’est le MLonCode c’est-à-dire le machine learning appliqué au code et comment cela va pouvoir aider les développeurs dans leur quotidien. Aujourd’hui en entreprise, la vérification du code prend énormément de temps, en général il s’agit d’une tâche prenant 5h par semaine de travail à des développeurs seniors et très qualifiés, dont le temps est précieux et vient souvent à manquer. L’objectif du MLonCode est donc de soulager ces développeurs, de leur dégager du temps afin qu’ils puissent travailler sur des missions à plus forte valeur ajoutée, grâce à une révision de code bien plus rapide. Par exemple chez Google pour 25 000 développeurs : on a 20 000 code reviews par jour, ce qui correspond à 4h de perdues par jour à faire des allers-retours de vérification de code.

Chez Source{d}, Waren nous explique le fonctionnement de la solution qu’ils ont développé pour répondre à ces problématiques : des outils soumettant des corrections de manière automatique aux développeurs. Ainsi ils ont été capables de proposer une solution d’assistance au code review, indépendamment du langage de programmation et le tout de manière transparente et explicable notamment sur les décisions prises par leur modèle d’IA.

Talk business – L’IA, pour quels cas d’usage et quel ROI ?

Avec Philippe Kerignard, Head of Innovation (Lab, Showroom & Startups Relationships) chez Bouygues Telecom.

Philippe Kerignard, gérant d’un lab innovation chez Bouygues Telecom, s’efforce avec ses équipes à imaginer le futur du produit et des services chez Bouygues Telecom. Il nous présente comment un grand groupe comme le sien a abordé le sujet de l’intelligence artificielle et quels sont les uses-case et ROI de ces projets.

En 2016, l’entreprise a commencé à se tourner vers l’IA avec l’utilisation de chabots, premier projet très formateur pour Bouygues qui a appris beaucoup tant sur la technologie que sur les impacts métiers, que sur les collaborateurs découvrant un nouvel outil quelque peu « perturbateur » dans leurs habitudes de travail. La nécessité d’accompagner et de former les collaborateurs, de les acculturer à ces nouvelles technologies était un réel enjeu pour le développement de projets d’IA dans l’entreprise. La vulgarisation auprès des équipes en interne à l’intelligence artificielle et la sensibilisation à ce qu’elle pourrait transformer partout en entreprise, était un élément très important pour ouvrir les esprits et rassurer l’ensemble des employés. Cet accompagnement et ce dialogue avec les collaborateurs a permis de faire naître les projets d’IA au service des différents pôles métiers de l’entreprise, notamment grâce à des Do Thank en interne.

En 2018, près de 30 projets ont vu le jour avec diverses applications chez Bouygues Telecom dont des solutions d’IA pour la formation auprès des ressources humaines avec un taux d’apprentissage passant de 30 à 70%, pour la prédiction des résultats de litiges pour le pôle juridique libérant 10% du temps des juristes, ou encore pour l’optimisation du site web pour les équipes digitales avec un taux de transformation accru de 10%. En conclusion, avec un accompagnement et l’intégration des attentes des différents pôles de l’entreprise, l’implémentation des projets d’IA a une réelle plus-value, d’un point de vue humain comme d’un point de vue business, et donc à plus grande échelle pour l’entreprise entière et son développement.

Talk société – Du cadre éthique à l’impact sociétal, une IA responsable est-elle possible ?

Avec Kenza Ibnattya, Product Marketing Manager for Data Platform & Artificial Intelligence chez Microsoft.

Kenza Ibnattya, ouvre le débat et la discussion autour des problématiques d’éthique et de cadre sociétal des intelligences artificielles. Elle nous questionne, non pas sur jusqu’où l’intelligence artificielle peut aller, mais plutôt jusqu’où doit-elle aller ? Chez Microsoft, l’éthique dans l’IA est abordée selon 4 socles : l’équité, la fiabilité, le respect de la vie privée et la diversité & inclusion, eux-mêmes basés sur les principes de transparence, d’explicabilité et de responsabilité. Elle nous explique qu’à partir du moment où l’on est un acteur de l’IA, qu’on soit un grand groupe ou un petit développeur, on engage une certaine responsabilité qui se décline sous la forme de ces 4 socles.

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