Le mythe du Golem

La créature mythique !

On nous pose souvent la question : “Mais pourquoi Golem.ai en fait ?”

À l’origine, le Golem est une créature mythique issue de la culture juive. On la retrouve décrite dans les psaumes du Talmud et signifie “embryon, inachevé, informe” en hébreu.

A l’origine, le mot « Emet » (vérité) était écrit sur le front du Golem, et lorsqu’on effaçait le premier “e” du mot, il devenait “met”(mort). Cela avait pour conséquence de « neutraliser » le Golem. Ce mythe a ensuite été largement popularisé dans différentes cultures. Dans le monde de l’alchimie, nous pouvons retrouver une créature similaire qui se nomme Homoncule, auxquelles les sorciers ou les alchimistes pouvaient donner vie.

En somme, c’est notre raison d’être. A l’image d’un alchimiste créant son golem, nous façonnons des intelligences artificielles qui se nourrissent du lexique qu’on lui apporte.

Récit d’aventures littéraires et cinématographiques, jeux vidéos, mythes et légendes… le Golem est une créature à l’image de notre parti-pris : il est façonnable à souhait.

Le Golem dans la pop culture.

La génération Y est coutumière du terme Golem que l’on trouve dans de nombreux bestiaires de livres et d’œuvres fantastiques.

Sa première apparition dans le monde du cinéma fut en 1915 dans le film Der Golem, du réalisateur allemand Paul Wegener. Ce film nous raconte l’histoire d’un homme ayant fabriqué une créature pour en faire son esclave, qui, en définitive, se retournera contre lui.

Dans des films plus actuels, si on trouve des allusions directes à la créature dans la fantaisie, comme par exemple dans l’histoire sans fin avec les mangeurs de pierre (créatures faites de roches qui aident le personnage principal dans son périple), le mythe du Golem est surtout extrapolé au monde de la Science-fiction avec l’apparition de cyborgs ou d’autres machines anthropomorphiques qui servent les humains.

Fritz lang en a été le précurseur dans son film expressionniste de 1927, Metropolis.  Son personnage de Maria en est une représentation très forte car elle met en scène un robot que l’on pourrait apparenter à un Golem de par sa symbolique. Le cinéma a ainsi mis en scène de nombreuses figures du Golem comme, la plus célèbre, la créature de Frankenstein de James WHALE en 1930.

Les golems sont très présents dans les contenus vidéoludiques. Ce sont des créatures communes dans de nombreux bestiaires de jeux de rôle tel que Dragon Quest (voir illustration), Final Fantasy, jeux édités par Square Enix, ou encore the Witcher, développé par CD Projekt.

Les formes ont évolué en différentes déclinaisons qui autorisent la notion de golems “élémentaires”, comme par exemple les golems de feu et de glace dans les jeux de la célèbre licence de plateforme/action, Castlevania, développée par KONAMI.

Cette créature que l’on combat la plupart du temps peut aussi être asservie dans la réalisation de tâches, comme par exemple la protection de villageois dans le jeu vidéo Minecraft (Mojang, 4J Studio). Un jeu spécialement développé pour la réalité virtuelle sortira courant 2018 sous le titre expressif de Golem.

De la créature fantastique à la machine

Comme l’avaient anticipé les œuvres de Science-Fiction depuis des décennies, l’homme cherche désormais à déléguer les tâches les plus difficiles ou les plus complexes aux robots. Nos progrès technologiques nous permettent maintenant de transformer cette fiction en réalité grâce à la miniaturisation des nouvelles technologies.

Les robots anthropomorphiques ont ainsi fait leur apparition dans certains espaces publics pour l’accueil et l’orientation et le robot NAO de Soft Bank Robotic , est par exemple utilisé de façon expérimentale afin aider les enfants autistes. Plusieurs entreprises travaillent sur des robots pour l’aide à la personne, en particulier les personnes âgées afin de les aider dans leur quotidien.

Un nom pas si abstrait…

Golem.ai porte ce nom afin de mettre en avant ce que doit être une intelligence artificielle dans le langage naturel : un être malléable, fonctionnant grâce aux mots, fait pour servir avec la plus grande des efficacités. Tout cela répond à merveille aux besoins naissants de ces dernières années : assistants vocaux sur nos smartphones, enceintes domotiques, ordinateurs, mais aussi chatbots qui sont devenus les nouveaux porte-paroles des marques dans leur relation avec leur client.

Pour plus d’information sur le Golem, vous pouvez consulter cet article du monde.fr.