L’IA annonce-t-elle la fin du travail ?

L’eau courante eut raison des porteurs d’eau. La mécanisation eut raison des ouvriers agricoles. Les distributeurs eurent raison d’une bonne partie des guichetiers. Demain, de quels emplois l’IA aura-t-elle raison ? Suivant ce fil conducteur, Arnault Chatel nous fait part de ses remarques et interrogations sur l’avenir du travail.

85% des emplois de 2030 n’existent pas aujourd’hui. S’il est possible de se figurer quels types d’emplois sont amenés à disparaître, les contenus des nouveaux postes restent encore pour la plus grande partie à imaginer. Deviendra-t-on éleveur de robot ? Coach de chatbot ? Psydesigner ? Personal data broker ? Man machine teaching manager ? Points communs : ces postes nécessiteront une co-évolution de nos usages, de nos habitudes de travail… et de nos compagnons algorithmiques ! L’interaction humain – IA sera centrale dans le design de nos futurs emplois.

Le point aveugle, critique pour les États comme pour les entreprises, porte sur la capacité à anticiper les problèmes intrinsèques à la généralisation de l’IA. Au nombre de ceux-ci, la capacité des travailleurs crée de la valeur en interagissant avec les différentes formes d’intelligence artificielle, qui fait figure d’enjeu majeur pour la formation professionnelle.

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