Vous souhaitez revivre la 12ème édition d’AI & Society de Février 2019 ? Découvrez les récapitulatifs des 3 conférences de Cédric Vasseur, Frédéric Cavazza et de Laura Sibony.
Talk business – IA : peut-on faire la course avec la Chine ?
With Frédéric Cavazza, associé fondateur de SYSK, consultant et speaker IA & marketing.
Frédéric Cavazza, de retour de son voyage d’études en Chine, présente dans sa conférence les avancées et technologies déployées en Chine, ainsi que son retour d’expérience par rapport avec la France.
Il nous propose une synthèse d’où en est réellement la Chine, en démystifiant les fantasmes du grand public des pays occidentaux quant aux applications concrètes de l’intelligence artificielle.
Le plan chinois “Made in China 2025” a pour ambition de faire de la Chine un pays autosuffisant sur un certain nombre de domaines dont : la robotique, le transport (maritime et terrestre), l’énergie… et notamment les technologies de l’information et l’intelligence artificielle.
En 2017, la Chine lance un plan spécialisé dans le développement de l’intelligence artificielle avec comme ambition pour 2020 de devenir un des leaders de l’intelligence artificielle et aboutir en 2030 au titre de leader mondial incontesté dans ce domaine. Cela se traduit surtout sur le plan économique puisque plus de la moitié des capitaux des sociétés d’IA sont d’origine chinoise.
Entre les données abondantes provenant des 1.4 milliard d’habitants, leur facilité de consultation, et la vaste main d’oeuvre disponible, la Chine est le pays de prédilection pour le développement de l’IA, ce qui lui donne un avantage compétitif par rapport au reste du monde. Ainsi en 2018, 14 sociétés chinoises spécialisées en IA sont devenues des licornes : c’est-à-dire que leur capital boursier a dépassé le milliard de dollars.
Concrètement, on retrouve l’IA partout en Chine, et notamment dans le quotidien : dans les applications d’actualités, de transports, dans le commerce, le divertissement, la livraison et même dans l’éducation. À l’école : plus besoin de carte étudiante, vous êtes directement reconnu. Dans les commerces : plus besoin de carte bancaire, la reconnaissance faciale vous identifie et vous débite automatiquement. Et quand vous vous baladez dans la rue, aussi : vous êtes observés et reconnus, l’idée est de surveiller à grande échelle. Plus de 20 millions de caméras sont déployées dans les 55 plus grandes villes chinoises, et cette opération est connue sous le nom “Opération oeil de lynx”.
En #Chine grâce à la #reconnaissancefaciale on peut : payer, entrer dans son université, vérifier l’âge des usagers de jeu vidéo… #IA #jeuvideo #AIsociety #sécurité @fredcavazza pic.twitter.com/mzhiczE3Tw
— AI & Society (@ai_society_fr) February 4, 2019
Et le comparatif avec la France, qu’en est-il ? Entre le développement de plan spécialement dédié à l’intelligence artificielle, la volonté de faire de la France le 1er pays avec le plus de chercheurs en IA, le déploiement de réseaux d’instituts pluridisciplinaires : nous ne sommes pas à la traîne ! La France est active et fait les choses à son échelle : on a des compétences, de la volonté, des moyens et surtout la capacité de les mettre en oeuvre dans des projets concrets.
Pour résumé : on peut être ébloui par ce que fait la Chine, mais il ne fait pas oublier que nous aussi en France, on fait des choses tout aussi intéressantes.
Talk technologique – BeepAI, une IA qui apprend à coder par elle-même
With Cédric Vasseur, conférencier, formateur, expert robotique & intelligence artificielle, BeepMaster.
Retrouvez l’article de Cédric Vasseur résumant de manière pédagogique sa conférence sur BeepAI et expliquant comment sa technologie fonctionne ici.
A #IA qui code par elle-même et qui est une multiplateforme? @cedricvasseur nous en parle ce soir à #AISociety pic.twitter.com/5wr41IDC1m
— AI & Society (@ai_society_fr) February 4, 2019
Talk société – Quelles applications du machine learning pour la culture ?
With Laura SIBONY, enseignante à HEC et consultante en IA et art, ex-coordinatrice du Lab Google Arts & Culture.
Laura Sibony, nous propose une conférence sur l’intelligence artificielle appliquée à l’art et la culture : un domaine en évolution constante encore en phase de construction.
L’IA peut intervenir à différents stades dans la création : en tant qu’inspiration, jusqu’à la consommation culturelle. Mais aussi dans beaucoup de disciplines : musique, cinéma, art visuel, littérature…
Laura Sibony détaille 3 applications précises de l’intelligence artificielle et de l’art : la curation, la recommandation et la création de contenu. Au travers d’exemples, parfois interactifs, elle propose de questionner notre rapport à l’art et à la culture grâce aux nouvelles opportunités de point de vue apportées par l’intelligence artificielle. L’IA nous permet d’avoir un nouveau regard sur l’art sous toutes ses formes : elle permet aussi de redonner un souffle à la culture grâce à des applications qui s’approprient les codes modernes, pour mettre en avant d’anciennes oeuvres comme avec l’application selfie art qui permet de trouver une oeuvre d’art qui VOUS ressemble. Mais Laura Sibony nous pousse aussi au débat au travers de questionnements tout à fait légitimes et sur lesquels elle nous laisse nous forger notre propre opinion.
L’intelligence artificielle dans l’art pose de réels débats philosophiques et des polémiques : qu’est-ce que la créativité ? Qu’est-ce cela veut dire de créer ? Peut-on parler de création lorsqu’il s’agit d’un algorithme ou d’une machine ? Est-ce qu’une oeuvre co-créée avec de l’IA est réellement créative ? Est-ce qu’une IA peut-être une artiste ?
Envie de retrouver l’oeuvre d’art qui VOUS RESSEMBLE ? L’app @googlearts Google Arts & Culture vous propose de trouver votre % de ressemblance avec des oeuvres d’art ! @Sibony #IA #machinelearning #culture #AISociety pic.twitter.com/ycWII2XxkP
— AI & Society (@ai_society_fr) February 4, 2019
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